DOCUMENTATION ET PRESSE
La presse et la documentation marchent de paire. Elles ont un point commun : « information ». La presse publie des informations lues ou trouvées quelque part. Ce « quelque part », est forcément une source. Cette source peut être orale ou écrite, ce qui évoque déjà la notion de l’existence d’une documentation. Il en est de même avec le service de documentation qui ne vit que du produit de la presse qui n’est que sa publication (journal, revue et magazine). Elles traitent, analysent et diffusent de l’information. A ce sujet, il existe une grande différence du point de vue du traitement et de la diffusion de l’information. Dans la presse, le journaliste présente l’information d’une manière large et l’information périt parfois. La presse diffuse ses informations dans les journaux, revues, magazines, et aujourd’hui sur Internet. La grandeur d’une maison de presse se justifie par le nombre des journalistes, sa manière de rendre avec exactitude une information (moins des démenties ou droits de réponse), la profondeur dans le traitement, le nombre de tirage, le nombre d’abonnés et la régularité de parution. Sauf que la presse voit trop et publie peu (cela est lié à la notion de « droit à » et « droit de ». Par contre le service de documentation pétrifie l’information rendue de la manière large par la presse. Il diffuse les informations sur une fiche de catalogue ou parfois de résumés. La grandeur d’un service de documentation se justifie par le volume de son fonds documentaire, la fiabilité, la rapidité de rendre service et la capacité d’accueil. Dans la diffusion de l’information, le documentaliste est prêt à répondre à toutes les préoccupations de son géniteur ou de ses usagers, sauf si la documentation n’est pas sur place. Concernant la déontologie et le comportement en documentation, le souci d’un documentaliste est de servir son usager sans contre partie et de conserver cette information pour l’utilisation future. Il est lié à la notion de « droit à » et « droit de », seulement dans le cadre des archives. Car la communication des archives dépend des responsables de l’entreprise, non de l’archiviste. Quant au journaliste, son souci est d’obtenir l’information et de la publier. Actuellement en RDC, le journaliste est semblable à un mendiant, car, la première visée des journalistes en RDC est l’argent, autrement appelé « coupage », et non l’information. Raison pour laquelle la Haute Delphin Bateko 00243 812237393- 810547549