Réchauffement climatique : l’Afrique ignore son histoire au 21ème siècle

13 novembre 2017

Réchauffement climatique : l’Afrique ignore son histoire au 21ème siècle

Cet article est publié à l’occasion de la cop 23 qui se déroule en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017. L’article vise à interpeller une fois de plus les africains qui participent à cette conférence internationale car le réchauffement climatique est un fait de l’histoire.

En effet, le réchauffement climatique n’est pas un phénomène nouveau. La terre a déjà subi de cas de réchauffement climatique dans le passé qui avait provoqué une famine mondiale dont la solution fut trouvée en Afrique: l’humanité.

Il sied de se remémorer de l’histoire de ce réchauffement climatique qui avait provoqué une famine mondiale afin d’en tirer des leçons. En prévision de cette famine mondiale suite à une sécheresse des sept ans provoqués par le réchauffement climatique, des provisions ont été épargnées dans des greniers avec la contribution de tous les égyptiens grâce à une des valeurs de l’humanité : la solidarité.

C’est ainsi qu’au temps de la famine mondiale, l’Egypte, terre d’Afrique, était devenu le grenier du monde où tous les hommes s’approvisionnaient en nourriture grâce à une autre valeur de l’humanité : l’hospitalité.

Nous connaissons l’histoire de ce réchauffement climatique qui avait provoqué une sécheresse des sept ans à la base de la famine mondiale grâce à un document historique : la stèle de la famine de source égyptienne. Il y a aussi le récit de Joseph en Egypte de source juive dans le livre de genèse.

Cependant, ce récit dérange ceux qui soutiennent l’idéologie selon laquelle l’Afrique n’a rien apporté au monde. De ce fait, le récit de ce réchauffement climatique à la base de la famine mondiale a été effacé. Hubert Deschamps évoque l’effacement de cet évènement en ces termes : « au temps de Bossuet, on limitât l’histoire universelle à Israël, aux Gréco-Romain et à l’Europe policée, c’était la norme ».

C’est ainsi que le récit de cette famine mondiale provoquée par le réchauffement climatique suite à sept ans de sécheresse n’est enseignée ni dans les écoles, ni dans les universités jusque de nos jours suite à cette norme.

Toutefois, grâce au développement de l’imprimerie et de l’internet, le récit de ce réchauffement climatique qui avait provoqué une famine mondiale a été publié.

Cependant, les africains n’ont pas encore décelé le récit de ce réchauffement climatique à la base des sept ans de sécheresse pour l’enseigner dans les écoles. D’où le pamphlet « si vous voulez cacher quelque chose aux africains, autant la mettre par écrit ».

Afrique : la pire des générations

Et pourtant, la génération présente en Afrique est bardée des diplômes. On trouve des tri-docs, des bi-docs, des professeurs, des ingénieurs, des licenciés, des gradués, des historiens, des climatologues…. Du coté des religieux, on trouve des cardinaux, des Imans, des pasteurs, des archbishops … qui savent lire et écrire toutes les langues internationales (Anglais, le français, l’hébreu, l’arabe…).

Cependant, la génération présente continue d’ignorer que le réchauffement climatique avait provoqué une famine mondiale dont la solution avait été trouvée en Afrique par nos ancêtres.

Mais l’actuelle génération bardée des diplômes, semble avoir peu de considération sur les générations passées, c’est-à-dire leurs ancêtres qui ont pourtant su faire face au réchauffement climatique qui avait provoqué la famine mondiale grâce à l’humanité. Car leurs ancêtres sont présentés comme des « sauvages » qui vivaient à « l’état primaire de l’évolution ».

De ce fait, la génération présente en Afrique, bardée des diplômes made in occident, à l’illusion d’être supérieure aux générations africaines passées qui n’avaient pas des diplômes.

Toutefois, l’actuelle génération de l’Afrique ne semble pas capable de déceler son histoire, celle du réchauffement climatique, qui avait provoqué une famine mondiale, bien que publié dans la Bible, le Coran et la Torah : le récit de Joseph en Egypte.

Le désert du Sahara : une conséquence du réchauffement climatique

Et pourtant, le réchauffement climatique, qui avait provoqué sept ans de sécheresse et de famine mondiale, a laissé une trace indélébile dans l’environnement africain notamment le plus grand désert du monde : le Sahara.

En effet, tous les scientifiques (les archéologues, paléo botanistes, historiens, géographes, Palynologue, géochimistes …) s’accordent à reconnaitre que le Sahara fut jadis une forêt ( ), c’est-à-dire le Sahara était un espace verdoyant, où il y avait une végétation abondante.

Car, des peintures et gravures rupestres attestent que certaines régions aujourd'hui désertiques du Sahara étaient verdoyantes, humides et riches en faune, il y a seulement quelques millénaires. Mais comment le Sahara est-il devenu un désert ? Il semble que « La désertification est un phénomène naturel ou non qui a pour origine des variations climatiques et/ou les conséquences d'activités humaines » ( ).

De l’avis de certains spécialistes, le désert du Sahara serait une conséquence du réchauffement climatique. Tandis que pour d’autres, ce sont les activités humaines qui seraient à la base de la désertification du Sahara. Cela nous amène à aborder la controverse sur la cause de la désertification du Sahara.

« … La désertification est amplifiée par le réchauffement de la planète… » ( ) soutiennent certains chercheurs. Toutefois, d’autres chercheurs soutiennent que c’est « l'extension des activités humaines telles que l'irrigation, l'industrialisation, le tourisme et le surpâturage (au Sahel notamment) » qui serait à l’origine de la désertification du Sahara.

De ce qui précède, si les africains ignore leur histoire, ce n’est pas parce-qu’ ils ne sont pas intelligent, mais parce-que leur histoire a été effacée. C’est ainsi que l’histoire du réchauffement climatique, qui avait provoqué la famine mondiale suite aux sept ans de sécheresse et de famine, n’est enseignée ni dans les écoles, ni dans les universités.

Ainsi, le Sahara est devenu le plus grand désert chaud de la planète il y a environ 2 700 ans (…) à la suite d’un très lent changement climatique …» ([1] ). Nous luttons pour la reconnaissance de l’histoire du réchauffement climatique pour en tirer des leçons et bénéficier de l’expérience des hommes du passé.