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Documentation et archives
10 avril 2018

Recherche scientifique : les noirs ne sont pas enseignés par la nature

Delphin Bateko Moyikoli

Le monde bouge. Sauf l’Afrique, faute de recherches scientifiques adéquates. Car l’Afrique actuelle n’observe pas la nature pour être enseignée, comme le recommande la Bible : «La nature, elle-même, ne vous enseigne-t-elle pas ? » (1 Corinthiens 11:14). D’autres continents qui ont compris l’importance de ce verset biblique, connaissent des avancées significatives.

Et pourtant, l’Afrique du temps de l’Égypte pharaonique a développé les sciences par l’observation de la nature. Hélas! La disparition de cette Égypte ancienne a emporté la recherche scientifique du continent noir. Jadis, l’Afrique était maîtresse (enseignante), aujourd’hui elle est devenue élève (enseignée)!

          Il faut se rappeler que les sciences et certains mystiques (connaissances) d’Égypte ancienne l’ont été dans l’état primitif. Mais ils se sont développés après leur mutation vers d’autres coins du monde. Actuellement, ce sont ces connaissances-là qui compliquent l’Afrique.

Or les pays africains ont des atouts et des potentialités pour se  s’émanciper et développer la science. Mais ils manquent l’organisation interne et la recherche scientifique.

En ce qui concerne l’organisation interne, l’Afrique apparaît aujourd’hui mal organisée par rapport aux autres continents. Cette situation fait suite à l’ampleur de la corruption et à l’ignorance observée dans le chef même des décideurs  africains. Après le déclin de l’Égypte pharaonique qui fut longtemps le centre de rayonnement mondial décadence s’installa au point de réduire toute la race noire au rang des dépendants et applaudisseurs sur le continent.

S’agissant de la recherche scientifique, beaucoup de pays africains n’ont ni vision ni ambitions de grandeur au point de marginaliser la recherche scientifique dans leurs budgets nationaux.  Les moyens financiers étant souvent affectés à la politique non pour soutenir la recherche scientifique. Alors que c’est la recherche scientifique qui permet à une société ou une organisation de se développer.

Pour rester à la page, certains pays se sont développés en s’inspirant de la science des autres grâce à l’observation et l’application de leurs recherches. D’autres font carrément du ‘‘copier-coller’’.

Dans les Nations les plus avancées, la recherche est basée sur l’observation de la nature afin de rendre concrète la théorie, comme le conseille la Bible. 

Retour au berceau de l’humanité

L’Afrique, par le biais de l’Égypte pharaonique, avait inventé sa science et créé des produits en observant la nature. Prenons l’exemple de l’écriture ancienne (hiéroglyphe) dont la plupart des signes étaient représentés par une créature (animal, oiseau, arbre, homme…). C’est ainsi que l’Afrique est considérée comme le berceau de l’arbre généalogique et des sciences. Malheureusement, les Occidentaux ont tout fait pour dénaturer  cette histoire pour la mettre à leur avantage.

 Le monde actuel n’a donc pas inventé la roue. Il est dans la continuité de l’observation de la nature à laquelle l’Égypte pharaonique a procédé afin de l’adapter. Observez bien l’hélicoptère (la forme de Libellule) ou un avion qui a la forme d’un poisson et d’un oiseau. Sans oublier la plupart des lettres de l’alphabet qui représentent les parties du corps humain. Malheureusement également, les Africains ont perdu de vue que l’Égypte pharaonique était le berceau des sciences, de l’écriture, l’arbre généalogique et arithmétique (Bâton ou Os d’Ishango). Ils parcourent d’autres continents pour chercher la science. Alors que l’Africain est né avec la science et il est la science même.

Observez bien à Kinshasa, par exemple, des jeunes réparent des appareils téléphoniques, électroménagères et fabriquent  des antennes de télévision. Dans quelle université ont-ils étudié ?

Après une période d’observation de la nature, nous avons pu schématiser quelques images de la nature et les œuvres créées par les hommes. Schématiquement, l’intelligence de l’Homme est sous forme de losange (double triangle).  Pour bien comprendre, il faut bien observer comment s’effectue le traitement de l’information. En psychologie, dans l’association des idées, pour l’identification d’un objet ou d’un stimulus, le cerveau regroupe beaucoup de données (informations). C’est seulement après le traitement que le cerveau précise la réponse, c’est-à-dire, la question est petite, les données sont nombreuses et la réponse est petite également.

Même dans la presse, après plus de 20 ans, j’ai fait le constat selon lequel, avant de produire une information, le journaliste commence par la collecte de plusieurs données liées à sa recherche en respectant les six questions fondamentales (Qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi). C’est seulement pendant le traitement que toutes les données collectées donnent  naissance à une information. 

La présence de losange est dans beaucoup de cas. On peut aussi le constater dans le jeu de football. Pendant un match de football, la communication entre les joueurs ou mouvement du ballon rond dans un terrain de football ou encore dans un terrain de basketball est sous forme de losange. Cette communication passe par un point pour un autre point (but) en passant par différents coins du milieu.

Une autre observation est celle faite de l’image de la pyramide. Celle-ci, seule, a une double image. La première trace la carte de l’Afrique dont la partie basse prend en compte la Guineé Bissau à Somalie. Et le pic ou le sommet de la pyramide est en Afrique du Sud (Cap de Bonne Espérance). Si cela est justifié, les Africains pourraient être le premier peuple au monde à avoir dessiné la carte de son milieu. La seconde image est celle d’un arbre.    

Ici, il faut signaler qu’en réalité, la pyramide est dans la forme de losange (rhombique). La première partie est celle qui est visible (schéma) et la seconde partie invisible autrement appelée partie métaphysique de la pyramide (métaschème et schème).

Beaucoup d’observateurs se posent aujourd’hui la question de savoir pourquoi la science a-t-elle quitté l’Afrique ? Ou pourquoi Dieu a-t-il quitté l’Afrique, comme le disait Bruce Willis dans le film « Les larmes du soleil ». La réponse est simple : l’Afrique avait voilé et cédé son métaschème et son schème aux Israélites (l’initiation de Moïse au secret de l’Empire sous l’autorisation de Pharaon et la transmission des notions de management à Moïse par Jéthro).

Le Code d’hiérographie était parti des Israélites et c’est le 22 septembre 1822 qu’un autre Israélite en la personne de Jean-François Champollion va revenir avec le Code pour entrer dans le métaschème et le schème de l’hiérographie) sans mesurer les conséquences ; la destruction et le vol des archives (papyrus) de l’empire égyptien par les Romains, Britanniques… ; le non-encadrement des chercheurs africains par le pouvoir en Afrique ; la mauvaise gestion des archives et de certains documents importants ; l’inaccessibilité à l’information en Afrique ; l’improductivité livresque des hommes de sciences dans leur domaine scientifique, la paresse intellectuelle, la désorientation de la formation, la mauvaise formation scientifique sur l’étymologie et l’épistémologie sans oublier l’insécurité et la famine qui, dans l’ensemble, sont des éléments-clés qui bloquent la recherche scientifique en Afrique.

Mais aussi, c’est pendant la situation difficile qu’on reconnaît le rôle des élites intellectuelles dans un pays. Car une élite intellectuelle est dans la société non pas pour se lamenter et s’étonner avec la population d’une situation donnée, mais plutôt pour donner la solution à une situation.

En République démocratique du Congo, l’élite intellectuelle donne l’impression de développer la paresse intellectuelle, car actuellement, elle n’arrive même pas à actualiser, par exemple, le syllabus vendu aux étudiants. Elle est incapable de valoriser la science à partir des travaux réalisés par les étudiants. Les universitaires congolais vivent dans l’ignorance scientifique. Or l’ignorance est un état condamnable par la nature et a des conséquences sur la vie des hommes sur la terre (Cfr. Osée 4). Il faut enseigner et initier les Africains à la science pour le développement du continent. Et si la science est bien enseignée, il y a l’innovation ou l’invention. Depuis des siècles, la formule a été simple pour l’innovation I=ON+L+PC (LD5+EBD). Autrement : Innovation (I) égale Observation de la nature + Lecture + Pénétration de  connaissance (Lectio divinaet Bibliodrame).       

Et pourtant, l’histoire renseigne que l’Afrique est intervenue deux fois pour sauver le monde, mais avec l’apport de l’extérieur. La première fois, c’est dans le récit biblique de Joseph en Egypte avec Pharaon. Et la deuxième fois, c’est la contribution de la République démocratique du Congo à la fin de la deuxième Guerre mondiale par le truchement de son uranium.

Pour sortir de cette léthargie, le peuple africain à le devoir, surtout l’obligation, de regarder sa nature pour reprendre sa place dans l’évolution de la science et à disposer de moyens pour des recherches scientifiques.

 

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